Nos succès
© Benoît Renevey
Création du Centre nature de Champ-Pittet
Dans les années septante, la section vaudoise de Pro Natura propose au Comité central de Pro Natura l’idée audacieuse d’acheter le château de Champ-Pittet pour en faire un centre nature. L’achat vise aussi à empêcher la construction d’une autoroute prévue le long de la rive sud du lac de Neuchâtel. Ce centre sera inauguré en 1985 après plusieurs années de discussions et de travaux.
Le Centre nature de Champ-Pittet de Pro Patura situé aux portes de la Grande-Cariçaie, le plus grand marais lacustre de Suisse, a reçu à ce jour plus de quatre cent mille personnes dans son château, et plus d’un million et demi de visiteurs sur son domaine extérieur. De nombreuses activités de sensibilisation à l’environnement sont organisées chaque année pour petits et grands.
Un marais à la place d’une autoroute, un château servant à la fois à la conservation d’un patrimoine et à la sensibilisation à la nature, c’est l’un des grands succès de Pro Natura Vaud – Ligue vaudoise pour la protection de la nature et de Pro Natura – Ligue suisse pour la protection de la nature.
- Benoît Renevey
Les Grangettes
Dans les années 70-80 l’augmentation de l’utilisation du territoire et l’intensification de l’agriculture alertent les associations de protection de la nature. Les milieux humides sont extrêmement menacés et disparaissent peu à peu. Des solutions pour une protection à long terme de ces milieux humides et de leur biodiversité sont cherchées. Suite à la généralisation des menaces sur les milieux humides en Suisse, la Confédération, sous la pression de la population, prendra des mesures législatives.
Pro Natura Vaud fondera la Fondation des Grangettes en 1989 afin d’assurer une gestion durable de cet exceptionnel poumon vert de la bordure lémanique. Pro Natura et Pro Natura Vaud deviendront propriétaires des parcelles constituant la réserve des Grangettes.La protection du site est renforcée par l’inscription des Grangettes en 1990 à l’Inventaire des zones humides d’importance nationale (Convention de Ramsar, zone OROEM).
La réserve des Grangettes est aujourd’hui l’une des dernières zones naturelles du pourtour lémanique. L’interface entre milieux terrestres et aquatiques amène une grande diversité de biotopes et d’espèces. La réserve des Grangettes est aussi un lieu de plaisance apprécié. En effet un grand nombre de visiteurs s’y promène, de nombreux panneaux didactiques ont été placés le long des sentiers et permettent par exemple de reconnaitre les oiseaux d’eau ou encore d’être sensibilisé à l’importance des zones humides.
- Benoît Renevey
Le Vallon de l’Etivaz
Pro Natura et sa section vaudoise ont acquis de grands territoires dans le vallon de l’Etivaz dans le but de préserver ses espaces sauvages et ses composantes rurales composées de pâturages exploités depuis la nuit des temps. Ces acquisitions ont permis d’éviter que téléskis et télésièges n’envahissent toutes les crêtes environnantes.
Cette réussite fut surtout l’œuvre de Louis-Maurice Henchoz, le premier responsable des réserves naturelles au Pays-d’Enhaut. Beaucoup de moyens financiers furent investis pour les achats de parcelles, puis pour transformer les vieux chalets d’alpage. Il fallait les rendre suffisamment confortables pour accueillir les familles des agriculteurs qui viennent y estiver leur bétail et y fabriquer le fromage d’alpage à pâte dure, devenu célèbre grâce à son appellation d’origine protégée L’Etivaz (AOP).
- PNVD
Des téléphériques plutôt que des routes d’alpage
En 1970, alors que la plupart des alpages du vallon de l’Etivaz n’étaient accessibles que par des chemins muletiers, la modernisation des accès fut décidée. Pro Natura Vaud dut alors lutter becs et ongles pour imposer l’option des téléphériques plutôt que celle des routes d’alpage qui auraient balafré les pentes raides du vallon. Ainsi, huit téléphériques furent construits et mis en service en 1974. Une bonne partie vient d’être rénovée.
Le vallon de l’Etivaz classé d’importance nationale
Entretemps, la législation protégeant la nature et le paysage s’était progressivement renforcée et en 1983, la valeur paysagère du vallon de l’Etivaz fut reconnue par son classement à l’Inventaire fédéral des paysages d’importance nationale. Les efforts de Pro Natura Vaud n’avaient pas été vains pour préserver les vallons de la Pierreuse et de l’Etivaz.
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